parcours.

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Belleville, j’ai ensuite exercé au sein de l’agence parisienne TVK, à réfléchir sur la ville et ses infrastructures, le cadre de vie, le paysage et les espaces publics.

Depuis quelques années, le travail à partir du matériau “terre” m’a permis de développer des projets portant sur l’imaginaire liant Homme . Architecture . Nature. 

Captivée par le land art et l’architecture —  notamment le mouvement moderne et l’architecture brutaliste —, mais également par tout ce qui compose la Terre —  ses reliefs, ses strates géologiques, la nature —, mes recherches portent sur le “bâtir” dans son dialogue et lien inhérent avec la Terre. 

Mon travail s’inscrit dans la continuité de mon parcours architectural et urbain, et dans une volonté de traduction de notre environnement, qu’il soit architecturé, naturel, vivant, en mouvement.

Mon processus créatif est à la fois lent et méditatif, et se construit en plusieurs étapes, assimilables à celles développées dans le cadre de projets architecturaux.

poésie de la rencontre homme . architecture . nature.

Mes réflexions portent sur l’imaginaire liant homme . architecture . nature, et développent des séries de sculptures épurées modelées à la main, murales ou à poser, évoquant leur lien inhérent à la Terre.

Chaque création est conçue comme une micro-architecture, pouvant tout à la fois constituer une “ pièce urbaine ” dans son travail d’assemblage et de composition —  parallèle également à la société humaine —, et évoquer l’architecture du sol et les aspérités composant la Terre.

Mes recherches sont régies par la construction d’objets aux géométries souvent très architecturées, forme de trace de l’Homme, mais pouvant aussi devenir plus libres, plus évocatrices de l’architecture du sol et des aspérités composant la Terre. 

Les sculptures bas-relief, quelle que soit leur typologie, proposent des jeux de volumes créant des saillies dans la matière — “ des objets dans l’objet ”, des porte-à-faux, des promontoires ou éperons.

l’assemblage comme évocation de la société humaine.

La volonté également d’un travail autour de la question du groupe — parallèle à la société —, et de l’unité — l’individu, pensée issue de mon travail sur l’urbain et le vivre ensemble, a orienté mes recherches vers les thématiques de la série et de l’assemblage.

Chaque objet créé est une unité qui forme un tout et une cohérence d’ensemble dans son association avec les autres. Chaque composante est une entité à la fois autonome — un édifice, un individu —, et interdépendante des autres entités de la série, prenant tout son sens dans le travail de composition et d’association — stratification urbaine, vivre ensemble ou architecture terrestre.

L’ensemble sculptural dessine alors une architecture plus complexe constituant un tableau bas-relief. La composition peut également se faire à volonté, devenant « mouvante », changeant alors la perception et la scénographie de la pièce. L’expérience de la sculpture est alors multidimensionnelle et multiscalaire.

ombre et lumière.

Chaque sculpture travaille avec la notion d’équilibre et est conçue comme une architecture initiée par la main, mais dont l’intérêt réside dans la construction d’un dialogue entre la présence humaine, la matière et la lumière.

Les reliefs imaginés sont le lieu de rencontre entre l’ombre et la lumière. Ils offrent une perception de la temporalité, humaine et terrestre, proposant à chaque moment de la journée, de l’année, une nouvelle perception de la création.

céramique contemporaine